Lectures : AT: És.54,7-10 Epître: 2Cor.1,3-7
Evangile: Jn.12,20-24
Pr : És.66,10-14
Mais qu’est-ce qui lui prend de nous proposer un tel texte débordant de joie et de bonheur, alors que nous ressentons tout le contraire ? Je ne sais pas si c’est ce que vous avez pensé en entendant ce passage. Mais il me semble fort probable que les premiers à l’avoir entendu, ont réagi avec incompréhension. Ils n’ont aucune raison de rire, eux, et même le rire jaune s’étrangle dans leurs gorges. Leur situation est lamentable. Le pays est dévasté, par la guerre d’abord qui a détruit les cultures, les vergers et les vignes. Puis, la déportation. Tout ceux qui possédaient un savoir-faire dans le pays ont été enlevés. Car leurs connaissances ne permettent pas seulement des techniques agricoles avancées, mais avant et sur tout la fabrication d’armes. Et l’occupant ne voulait pas qu’en Israël et Juda, on puisse reprendre les armes. Donc, adieu couteaux, adieu socs en fer, adieu tous ces objets en métal qui servent à la maison, à l’atelier, dans les champs et dans les vignes. Retour aux socs en bois et aux couteaux en silex, retour à l’âge de pierre. Lire la suite