vivre en paix

Chants : ARC 261; 235 ;  ; 528 ;
Lectures : AT : Gen. 50, 15-21
Épître : (Rom. 14, 10-13) Évangile : Lc 6, 36-42
PR : Rom. 12, 17-21

Les textes du dimanche dernier nous ont assurés de la réconciliation avec Dieu : de son pardon. Aujourd’hui, nous allons plus loin. Quelles sont les conséquences de cette réconciliation ?
Mais la difficulté de ce passage est que ça paraît tellement évident. Bien sûr, c’est ce qu’il faut faire. Être en paix avec tout le monde, tant que possible, et faire du bien à tout un chacun. Mais bien évidemment !
Là où ça se complique, c’est la vie pratique. Nous nous emportons plus ou moins vite, mais qui peut dire qu’il ne se met jamais en colère ? Qu’il laisse toujours à Dieu le choix de la colère et vengeance – ou le choix de laisser passer l’offense ?
On ne négocie pas, on s’impose. On combat. On rend le mal pour le mal, ou même on rend le mal avant même que l’autre n’ait rien fait. Le bien pour tous ? Le bien pour moi, c’est prioritaire !
Dans la vie, il faut être fort. Il ne faut pas se laisser faire, si on ne veut pas se faire écraser. Il ne faut pas se laisser marcher sur les pieds, il faut s’affirmer. Et il faut montrer aux autres qui est le maître ! Lire la suite

libérée

Chants : ARC 252 ; 239 ; 421 ; 525, 3+4
Lectures : AT : (Gen. 50, 15-21)
Épître : Rom. 14, 10-13  Évangile : Lc 6, 36-42
PR : Jn. 8, 3-11

Notre passage fait partie de ces textes bibliques qui sont lu avec un intérêt tout autre que celui de son auteur quand il a retenu ce passage pour son livre. En effet, l’auteur a retenu cet épisode pour démontrer l’insistance des autorités religieuses à confondre Jésus et à le faire condamner par la suite. La femme n’est que prétexte, tirée par les cheveux dans tous les sens du terme. Mais souvent, la lecture s’intéresse beaucoup plus à ce qui se passe entre Jésus et elle, qu’aux intrigues des scribes et pharisiens. Et, que voulez-vous, ce matin on va faire pareil. Pourquoi ? Simplement parce que c’est beaucoup plus intéressant pour nous, pour notre condition devant Dieu.
Elle est donc là, beaucoup disent qu’elle doit être plus nue qu’habillée, tirée d’un lit ou d’un foin où elle prenait un moment agréable avec un homme qui n’était pas son mari, mais que contrairement à ce mari légal, elle avait choisi… Et elle est seule. Seule contre tous, plutôt seule et tous contre elle. Comme le disait Brel, « On est deux mon amour, et l’amour chante et rit… » mais à la fin, quand il s’agit de braver la vie, « on se retrouve seul. » Lire la suite